DATE

15-05-2010
Gustave Steinheil "Nos ouvriers sont des collaborateurs" - Pierre Hutt

01-01-1977
Mes débuts - Mattern Yves

07-1972
témoignage 10 - Barondeau Andre

01-04-1968
Travail de bureau près de madame Turbine... - Loux Jeannine

28-04-1967
temoignage 7 - Fassnacht Bernard

01-01-1965
Une entreprise prospère et moderne - Mettmann Jean Paul

01-03-1962
temoignage 6 - Kubler Marcel

22-04-1957
Monsieur Jean KLEINKNECHT Chevalier de la Légion d'Honneur - Contact

01-05-1956
Dessins et collections - Lohr René

01-03-1952
A l'age de 15 ans - Loux Rene

1952
temoignage 9 - cabiddu jean paul

27-06-1950
LA MODERNISATION DE ROTHAU SE POURSUIT - Contact

Qui :
Contact
Fonction :
Revue d'information
Thème :
La revue Contact
Lien avec Steinheil :
Extrait de la revue Contact
Date de l'événement :
27-06-1950
Titre :
LA MODERNISATION DE ROTHAU SE POURSUIT
Témoignage :

Jusqu'à ce jour, la Vallée de la Bruche était assez mal dotée en salles de cinéma. Seule la salle Antoni à Dinsheim (20 km) était de quelque importance.

Pour voir un film d'un ré

el intérêt et jouir en même temps d'un agréable confort, les Bruchois en étaient réduits à se déplacer soit à St-Dié (36 km), soit à Strasbourg (45 km), mais les moyens de locomotion ou les horaires des trains, tout comme les frais engagés, en limitaient les possibilités. Par l'inauguration de sa nouvelle salle, Rothau a comblé cette lacune.

sormais, tous les habitants de la Haute Vallée de la Bruche, depuis Saales jusqu'à Wisches, en passant par :

Bourg-Bruche, St-Blaise, Saulxures, Fouday, Waldersbach, Natzwiller, Neuviller, Wildersbach, Solbach, Rothau, La Claquette, Fré

conrupt, La Broque, G-randfontaine, Schirmeck, Barembach, Russ, Hersbach, ès de 20000 (exactement 17074 en 1946), pourront, sans effectuer des déplacements trop longs °u trop onéreux, voir de vrais films dans une vraie salle.

Beaucoup de ciné

mas de grandes villes, en effet, envieraient à Rothau la salle du « Royal » que nous avons visitée pour vous.

Nous avons é

té agréablement surpris par les dimensions imposantes du bâtiment (35 m de long, 13 m 50 de large et 1 m 80 de haut). Extérieurement il paraît austère, mais à peine rentré nous trouvons ici tout le confort des grandes salles urbaines : vaste hall d'entrée, bar-confiserie ultramoderne, toilettes au parterre et aux tribunes, nombreux escaliers de service, climatisation automatique par thermostat permettant le chauffage par air puisé en hiver et la ventilation en été.

La salle elle-mê

me est du plus heureux effet, agréable à l'œil avec son éclairage discret et les couleurs chatoyantes du plastique ignifugé, où le pourpre et l'or s'harmonisent gracieusement.

Les siè

ges sont sobres mais confortables.

Combien y a-t-il de places, avons-nous demandé à M. Masson, le propriétaire ?

Exactement 514, nous-a-t-il répondu. Elles se décomposent comme suit : 324 au parterre et 190 aux tribunes.

Quelle est la longueur intérieure de la salle ?

23 m 20, ce qui est le maximum réalisable pour l'angle de projection de nos appareils en cinémascope, à cause des aberrations d'angle.

L'écran nous paraît immense et il nous a été rarement donné d'en voir un pareil.

Effectivement, vous avez quelque raison d'en être surpris : c'est le plus grand écran dans un rayon de 40 kilomètres. Il a une surface de 45 mètres carrés, avec une longueur de 10 m 50 et une hauteur de 4 m 30.

Cette superficie et l'installation de la cabine nous permettent la projection en é

cran normal, en cinémascope, en panoramique et en vistavision.

Félicitations d'avoir eu le courage d'oser une telle réalisation. Nous en sommes fiers et vous en remercions.

Nous quittons M. Masson, heureux de possé

der chez nous, à Rothau, une telle salle qui confirme la position de notre cité dont l'influence ne fait que s'accroître dans la vallée.

Le Reporter

 

soit une population de pr

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1950
temoignage 8 - Janel Andre

01-08-1948
temoignage 2 - Gagniere Francois

01-06-1946
Au premier rang de la production francaise - Plaum Denis